BLOC
DE RANGEMENT DE PINCES CM2 |
J'ai
eu à usiner de petites pièces en laiton et Dural qui
exigeaient une bonne concentricité (il s'agissait de
nez de modèles réduits d'avions à moteur caoutchouc de
type Wakefield, F1B pour les puriste). Je
venais de m'équiper de mon petit tour, avec un minimum
d'outillage. Pour mener à bien cette fabrication j'ai
dû m'équiper des ces petites pinces CM2 que je pouvais
monter directement sur la broche de mon petit tour.
Imaginez un petit palier en Dural recevant deux
roulements à billes Ø 3x10 et profondeur 4 mm, allégé
au maximum, l'ensemble nez, roulements, palier
d'axe, moyeu d'hélice et hélice ne devant pas
dépasser les 15 à 18 grammes. Cela pour vous donner
une idée de la finesse des pièces. Je me suis donc procuré ces fameuses pinces qui m'ont été vendues par mon fournisseur habituel en vrac. Je me suis fait la réflexion que je ne pouvais pas les laisser dormir au fond d'un tiroir après usage et qu'il serai sage de prévoir un dispositif de rangement en même temps ergonomique et pratique et accessible rapidement. C'est en observant le râtelier de rangement que j'avais fait pour mes tournevis que l'idée de faire ce bloc de rangement m'est venue. Fallait-il encore trouver le bon bois avec les bonnes dimension. Je me suis souvenu qu'il y a quelque temps j'avais cassé une palette pour en récupéré le bois et qu'à cette occasion je m'étais fais la réflexion que les traverses supportant les lattes étaient dans un bois fin et dur d'excellente qualité. J'allais de ce pas dans ma réserve à bois extraire ce qu'il restait de ces traverses. Par chance tout n'avait pas été brûlé ou utilisé. Après avoir vérifier que les dimensions pouvaient convenir, il ne restait plus qu'a faire un petit plan et pour un ex-dessinateur en mécanique et en bâtiment ce n'est pas un problème. Muni de mon esquisse, je passais à l'atelier de menuiserie, il est réduit au minimum, scie égoïne, un rabot, 2 râpes à bois et quelque mèches, voilà mon équipement. J'entrepris de dresser les faces de mon bloc, c'est vrai qu'il n'est pas vraiment présentable après un séjour prolonger à l'humidité, il ne reste pas beaucoup de bois saint. Toutefois armé de mon rabot, que pour la première fois je parvenais à affûter correctement, et oui le bois n'est pas ma spécialité, je rabotais les parties malsaines pour atteindre le cœur du bois saint. Je dressais enfin mon bloc, faces d'équerre et parallèles entre elles, sans faire les chanfreins. Je traçais ensuite à la pointe sèche les axes des trous Ø 16x 30, puis les perçais. Ce n'est qu' après le percement des emplacements des pinces que j'ai raboté les chanfrein et le dessus du bloc pour faire disparaitre le traçage. Avec des chiffre à frapper je repérais le logement de chaque pinces. IL ne reste plus qu'à passer les trois couches de vernis obligatoire et c'est prêt à l'emploi. |
Cela dit je ne sait
toujours quelle est la nature du bois que j'ai utilisé,
ce n'est pas du chêne, peut être du hêtre..? Visiteur qui avait eu la patience de me lire je vous propose ci- dessous le plan de ma modeste réalisation. |