VEDETTE MICKEY |
JAUGE HAUTEUR D'OUTIL OT 25531 |
J'ai, il y a quelque temps, traduit un article du Model Engineer's Works N°5 (qui se trouve ICI) décrivant un gabarit de réglage de hauteur d'outil pour un MYFORD S7. Trouvant cette réalisation fort intéressante, je m'en suis inspiré pour en construire un, pour mon combiné OT 25531.
La hauteur d'axe du combiné OT est beaucoup
plus importante que sur le Myford, ce qui a
nécessité une légère adaptation. Sur mon combiné la
Hauteur d'axe par rapport à la table de fraisage se
trouve à 149 mm. C'est une cote qu'il convient de
vérifier soigneusement, les fabrications chinoises
sont particulièrement inconstantes et les mauvaises
surprises, monnaies courantes.
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Les
pièces de la jauge de hauteur d'outil.
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TOURNE A
GAUCHE |
Voici la réalisation d'un tourne à gauche qui m'a été inspiré par un document, Projet_ d_apprentissage que j'ai trouvé sur la toile et que j'ai traduit. Je n'ai pas suivit précisément les dimensions données fautes de disposer des mêmes profilés. J'ai donc fait en fonction des matériaux à ma disposition. Les bras sont en acier étiré de Ø12. J'y ai apporté ma touche personnelle en leur donnant une forme légèrement conique de 1°. Le corps du tourne à gauche est pris dans une barre d'acier laminé de 10x30 mm de médiocre qualité du genre à ferrer les ânes. Quant au vé il fait 3mm de coté au lieu de 4. Ne pas oublier de faire un filetage à gauche et un à droite. Comme précisé dans la fiche de procédure, percez les avants trous des filetages et les portées au diamètre des tiges avant de scier les deux partie du corps du tourne à gauche. |
C'est un tourne à gauche à utiliser avec
des tarauds d'une certaine taille, vu sa
force de préhension et son inertie. Avec de petits
tarauds en dessous de M5 on manquera de sensibilité ce
qui pourrait entrainer leurs casses. Ceci étant mon avis
tout personnel, il n'engage que moi. |
ARRACHE MOYEU |
J'ai eu sur mon Myford
des difficultés à sortir la poulie moteur qui était
collée par l'huile qui avait séchée. N'étant
pas particulièrement équipé en matériel de garage, j'ai
dû palier à ce manque. La solution à
consisté à confectionner un arrache moyeu maison. Pour
cela j'ai utiliser une barre d'acier laminé carrée de
14x14mm un peu plus longue (130mm) que le diamètre de
la poulie. J'y ai percé 2 trous Ø6 à chaque extrémité
en respectant un entre-axe égale au diamètre de la
poulie plus un diamètre de vis. Deux vis à tête poêlier y sont solidement fixées
par écrou et contre écrou. La vis de manœuvre M
8 étant placée dans l'axe centrale. Il est
important pour l'efficacité du système que les deux
vis servant de croc tangentent au plus
près la poulie.
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Arrache moyeu en
position
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Arrache moyeu terminé et
fonctionnel. Au besoin il est possible de l'adapter pour sortir des poulies ou des engrenages plus petits en y perçant une série de trous. |
PETITS VES POUR OUTILS RONDS |
J'ai eu
besoin de petits vés pour installer des corps d'outils
rond sur la tourelle P.O. de ma nouvelle machine. Mais
en constatant le prix exorbitant demandé par mon
fournisseur habituel, pour de si petites choses
(pratiquement 10 € pièce TTC.) Il faut savoir que ce
type de petits vés sortent directement des bancs
d'étirage au profil demandé en barre de 6m, l'industriel
n'a plus alors, qu'à les couper à la longueur voulue.
Pour des vés de 60mm de long cela fait pratiquement une
centaine de pièces ce qui en fonction de mes références
doit avoir un cout de revient aux alentours de 0,24 € HT
(0,29€ TTC). Je vous laisse entrevoir les plus-values
réalisées par l'industriel, les intermédiaires éventuels
et le distributeur (30 fois le prix de revient). |
La rainure de mon
porte-outil faisant 16,5 mm de profondeur, j'ai opté
pour des vés de 16 mm de large pour que les corps
d'outils soient alignés sur l'axe des vis de blocage
de la tourelle.
Après avoir débiter
ma barre de laminé de 16x16 pour faire des vés de
trois longueurs différents 70, 65 et 60 mm de long.
J'ai dressé mes pièces au cube, juste une passe de
propreté et les ai mise à longueur.
Puis j'y ai tracé
directement l'axe centrale et les bords à 2mm (le
traçage disparaitra à l'usinage) ce qui donne un vé de
12 mm de large à 120° sur une profondeur de 3mm. Les
vés finis ont une hauteur de 6,75mm.
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Pour usiner les
vés, je me suis servi d'un petit inclinomètre,
appareil pratique et précis et d'un étau inclinable
(une médiocrité chinoise).
Sur la vue de
droite remarquez les marques du traçage servant de
guide.
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Après
retournement de la pièce, usinage de la seconde
moitié du V puis mise à épaisseur.
J'ai ainsi
fabriquer quatre jeux de V pour quelques euros.
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PORTE MANDRIN |
J'ai
récupéré
le
mandrin d'une ancienne petite perceuse hors d'usage. Il
est de petite taille 0 à 8mm, pendant longtemps je ne
lui trouvais pas d'utilité, jusqu'au jour ou... Je suis
devenu l'heureux propriétaire d'un petit tour. De
là j'ai envisagé de l'équiper d'un manche qui permette
de m'en servir comme moyen de préhension. C'est
un outil sans prétention mais bien pratique pour tenir
de petits forets à affûter, de petite limes etc... |
TRANSFORMER UN PIED A
COULISSE EN TRUSQUIN |
Que faites-vous de vos vieux pieds à coulisse lorsqu'ils sont hors tolérances ? J'avais un vieux pied à coulisse bien usé qui m'a était donné en avec l'outillage de mon tour. La lame de ressort du vernier était tellement fatigué qu'elle n'agissait plus. Pourtant je me disait que ce serai triste de le laisser au fond d'un tiroir et de ne rien en faire. L'idée de faire un trusquin me travaillait depuis quelque temps déjà, mais comme toujours c'est la pénurie de matière première qui m'a retardé. Enfin en réfléchissant un peu et en inventoriant les quelques bouts de ferraille à ma disposition j'ai pu réunir les éléments nécessaires pour mener à bien mon projet. Voici en image la transformation d'un vieux pieds à coulisse hors d'usage en trusquin de précision. |
La
base
du trusquin est usinée dans un plat d'étiré de 15x60x102
brut (qui avait déjà servie) et 14,5x58,5x100
finie. Deux généreux chanfrein de 15x15 mm sont
pratiqués sur l'avant de la base. Pour tenir le pied à
coulisse vertical une barre d'acier laminé de 15x15x100
à été usinée au tour, ses faces dressées
perpendiculaires et sa section ramenée à 14x14 mm. Elle
est tenue par deux vis M6 dont la position de l'axe
longitudinal à été calculée pour que le pied à coulisse
soit centré sur l'axe de symétrie de la base. La
position des vis de fixation à été déterminer pour
répartir au mieux les pressions de serrage. La
principale difficulté de cette transformation c'était de
trouver le moyen conserver une lecture directe des
hauteurs sur ce pied à coulisse. |
vue des pièces
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La solution à été
de monter une traverse en laminé de 20x4, fixée
sur le bec du vernier sur la quelle se monte le porte
pointe à tracer qui est ainsi déporté l'extérieur de
la base. Une pointe à tracer en
acier HSS vient se loger dedans inclinée à 15°.
Il suffit de positionner le vernier à zéro et de faire
coulisser la pointe à tracer dans sons logement à
toucher une feuille de papier posée sur le marbre.
Lorsque vous sentez une légère résistance à son
déplacement vous êtes à zéro. Il n'y a plus qu'à
bloquer ferment la pointe à tracer.
La vue ci-dessus
vous présente l'entretoise en laiton de 2mm
d'épaisseur qui compense la différence de niveau entre
le bec du vernier et le corps. C'est une
pièce ajustée entièrement à la lime qui vous montre
qu'il est possible de limer plan et d'équerre même sur
des tôle fines.
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RÉCUPÉRATION D'UNE LAME
DE TOURNEVIS |
J'ai
à
l'occasion récupéré un lot de tournevis de médiocre
facture, dont la solidité des lames est étonnante. Les
manches des ces tournevis ont explosés en raison même de
l'extrême résistance de la lame. Il faut dire que le
plastique des manches faisait très cadeau "BONUX". J'ai
donc pour les plus grosses lames décidé de les équipées
de manche aluminium. La longueur du manche et plus précisément la longueur de la partie moletée est adaptée à ma prise en main. Dans la mesure du possible je recherche à ce que mes outils viennent se loger en main le plus naturellement possible et avec les formes les plus simples. |
L'usinage
du
manche n'ayant rien de particulier je ne m'étendrai pas
dessus, sauf à préciser ce qui ne se voit pas. En son
centre un trou M6 y a été fileté sur une profondeur de
25mm . La lame étant elle aussi filetée, vient s'y
fixée. D'ailleurs c'est lors du filetage que je me suis rendu compte de la très grande résistance de cet acier. En effet j'utilise des filières HSS données pour des résistances de matériaux jusqu'à 110 Kg, et celle-ci n'y a pas survécu, elle est inutilisable plusieurs dents ayant sautées. Au montage la lame à été vissée en force et collée au frein-filet. De plus par sécurité je l'ai goupillé avec,un clou Ø2 (fait après la photographie). Dimension : 330 hors tout, longueur de tige 215, Ø de tige 7, largeur de panne 10, largeur de fente 1,3 |
J'équipe mes limes
"SUISSE" de manche aluminium, en m'inspirant de ce
principe, que l'outil doit correspondre à la main qui
l'utilise. Celui-ci est réalisé dans une
barre d'aluminium Ø 12, vendue en GSB comme barre de
penderie ou de rideau selon l'enseigne. Dimension: hors tout : 215 longueur manche 95, Ø 12 Lime : feuille de sauge extra-douce, longueur 100, largeur: 7,5 - e: 1,7 |
FABRIQUER DES OUTILS A
PARTIR DE FORETS A CENTRER CASSES |
Vue de dessus
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Combien de fois
n'ai-je pas pester contre moi-même après avoir casser
un foret à centrer, en songeant que ces débris
allaient finir chez le ferrailleur, qui m'en donnerait
même pas de quoi payer mon déplacement.
Voici donc un
porte-grain permettant la réalisation de rayon de
raccordement avec une bonne précision fait à
partir d'un de ces forets cassés.
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Vue de face
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Ce porte-grain est
usiné dans un barreau d'acier laminé de 16x16, dressé
à la fraiseuse. Le grain est bloqué dans son logement
par une goupille type pédalier de vélo en acier
StubØ6, un écrou frein genre Nylstop permet un serrage
efficace. L'angle de dépouille est de 7°,
toutefois n'hésitez pas à l'augmenter pour éviter que
le corps de l'outil vienne en contact avec la pièce
usinée, surtout sur les forts diamètres. Le
grain à été affûté à un angle de pente d'affûtage de
32° pour qu'une fois monté cela corresponde à un angle
de pente de 25°.
Une observation, j'ai affuté directement la partie cassée et j'ai passé un temps fou pour arriver à obtenir le plan de la pente d'affûtage sans compter que maintenant j'ai une meule à retailler et à ré-équilibrer. Pour les suivants j'ai coupé la partie conique à la disqueuse cela m'économise mon temps et ma meule. Si sur des usinages durs le grain ne tenait pas, il est possible de le braser (solution vue sur le net, brasure cuivre à 720°). Vous trouverez
ci-dessous le plan d'exécution du porte grain. Je n'y
ai pas fait figuré la clavette parce que la
réalisation des plans me prend plus de temps que la
réalisation des pièces. Et puis vous êtes
de grands garçons, je ne vous apprendrai
pas à faire une clavette !
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FLY CUTTER |
Autre utilisation des forets à centrer |
Coté vis de fixation
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Dans
la
même veine, J'ai eu besoin pour surfacer des pièces
assez larges, de fraises d'un diamètre conséquent mais
leur prix m'a immédiatement fait réfléchir (les
retraites des agent communaux sont mince malgré ce qu'en
disent les média , plus faible que celle du privé et
bien moins avantageuse contrairement à tout ce que dit
une certaine presse.) Après cette mise au point, revenons à nos moutonsssss... ou plus techniquement à notre "Coupeur de mouche", traduction éminemment poétique des automates informatiques doué d'intelligence du genre SYSTRAN, QTRANS et les autres. Pour cette réalisation j'ai rapidement fait un petit croquis sur le coin du bureau. Et je suis passé à l'exécution. |
Vue coté tranchant
du grain
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Dans un rond
d'étiré genre S355, E26, A42, j'ai commencé par usiner
la queue de ma bête à corne au Ø 12. Une fois cette
opération terminée, j'ai entrepris de scier ma pièce à
la longueur + 2mm, puis de la reprendre en pince. Pour
ce faire j'ai monté un porte pince ER 32 équipé d'une
pince Ø12 sur le tour afin de m'assurer de conserver
la meilleure concentricité possible. Puis J'ai dressé
l'extrémité de ma pièce à longueur. Ensuite réglage à
45° du chariot supérieur, usinage du cône. Et pour en
finir avec le tournage, une passe de propreté sur le
diamètre extérieur.
Ce qui est
contraignant quand on ne dispose que d'un combiné et
non de machines dédiés à une fonction particulière,
tour, fraiseuse, raboteuse, rectifieuse, etc. C'est
qu'il faut démonter l'appareillage de tournage pour y
installer installer l'étau de fraisage, refaire le
dégauchissage de l'étau, puis régler son inclinaison,
et lorsque les travaux de fraisage sont finis, on
recommence, démontage, réglage etc..
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Alignement de la pièce
sur l'axe de la tête de fraisage à l'aide d'une pige Ø
10.
Ne vous fiez pas à son esthétique, elle fait précisément 10,00 |
Jusqu'au
prochain changement de fonction. Ces
adaptations continuelles de l'appareillage en fonctions
des usinages à faire finit par être extrêmement pesante.
S'il y a une chose que j'ai apprise à mes dépends c'est
que notre temps nous est compté. Et le perdre en montage
et démontage qui pourrait être éviter m'afflige. Donc après avoir dégauchi l'étau pour la énième fois et l'avoir incliné à 45°, alignement de la pièce sur l'axe de la broche de fraisage à l'aide d'une pige Ø 10. Puis montage d'une pointe à centrer pour placer la tête de fraisage au centre du cône. Ensuite pointage et percement du logement du grain. |
Vérification
que
le grain coulisse dans son alésage. Non ça ne vas pas!
Encore une fois la table à bougée de façon
incompréhensible. Le perçage s'est décalé non sur une
ébauche mais sur une finition. J'ai passé 3 forets Ø3,
puis Ø 5,5 et pour finir Ø6. J'ai dû
ré-aligner la pièces sur l'axe de la tête de fraisage et
la réaléser à la fraise de Ø6. Pour
finir mise à l'horizontal de l'étau pour la réalisation
du trou fileté de la vis de fixation du grain. Traçage
de l'emplacement de la vis de fixation, positionnement
de la pièce dans l'étau, alignement sur l' axe de la
tête de fraisage, pointage et percement à Ø 4,2 que du
classique somme toute. |
PORTE FRAISE-SCIE |
La
nécessité
de pratiquer des fentes sur des pièces pour leur donner
l'élasticité requise par leur fonction, m'a conduit à me
procurer dans une officine genre GSB, Hôtel-Merlin, un
kit porte-fraise et fraise-scies. Cela me semblait une
bonne idée de disposer d'un porte-fraise qui accepte
plusieurs diamètre d'alésage de fraise-scie. Satisfait
de mon achat je le rangeais dans mon armoire à outillage
en ayant à l'esprit de réaliser dans le plus court
délais, des brides à collier fendu pour un support de
comparateur. C'est ainsi que quelque temps plus tard je
ressortais mon porte-fraise l'équipais de la fraise-scie
convenant a la fente à réaliser et la montais sur la
tête de fraisage de mon combiné. Je me réjouissais déjà du bon boulot que j'allais faire, une fente "nickel" bien droite bien net sans défaut. Je montais donc mon porte-fraise en pince sur la fraiseuse, réglais la hauteur de la fraise et mettais en route... Et là, les bras m'en tombe je vois ma fraise-scie qui tourne comme une "patate", il y a plus d'un millimètres d'excentration c'est impressionnant. C'est la première fois que je vois ça sur du matériel dit "professionnel". J'arrête tout, je démonte le porte-fraise et l'examine attentivement et constate, ce qui est maintenant une règle chez certain commerçant, c'est d'acheter au plus bas prix, le matériel le plus médiocre, pour le revendre à prix d'or comme matériel de qualité. Et certaines entreprises chinoises savent parfaitement répondre aux exigences de ces commerçants sans scrupules, en réalisant des produits à la limite de l'utilisable. S'il ne l'était pas l'obligation de répondre à leurs engagements de garantie leur couterait trop cher.
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PRESSE-ÉTAU |
Il
y
a quelques années j'ai fabriqué une petite presse-étau
pour construire mes modèles réduits. A l'origine, ce
petit étau a été fait entièrement à la main, travail
d'ajustage, de sciage et perçage avec un outillage
très réduit, bloc perceuse monté sur support
"Triplex", étau très moyen, et quelques instruments de
contrôle, un socle de montage rectifié qui a servi de
marbre, un comparateur, palmers, équerres d'ajusteur,
et pied à coulisse. Toutes les pièces qui ont servi à sa construction sont des éléments récupérés. Ainsi à la source l'embase, à été faite dans une tôle d'aluminium de 5 mm d'épaisseur un peu plus large que la nouvelle. Ensuite les mors et le palier de la vis sont des étirés de 10x32x60 provenant de rebuts industriels. De même pour les glissières laiton. La première vis était une tige fileté M6 un peu fragile. La poignée de serrage de départ à été confectionnée dans le piston aluminium d'un amortisseur . Pendant de longues années il m'a bien servi, mais il était temps de lui redonner une nouvelle jeunesse, de lui faire un lifting sérieux. D'autan qu'aujourd'hui je dispose d'un outillage nettement plus performant et conséquent. |
Embase d'origine
après 20 ans de service
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Nouvelle semelle
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C'est d'ailleurs
en recherchant une autre pièce dans mon sceau à
débris, pour un tout autre usage, que mon attention
à été attiré par une pièce provenant d'un montage
mécano-soudé. Ses dimensions me rappelaient quelque
chose, mais quoi? Je l'ai donc prise en main et en
remarquant que les cotés étaient usinés avec
toujours un souvenir diffus en tête. J'ai alors
porté un regard circulaire sur mon atelier. Et là
dans un coin il y avait ma petite presse-étau qui
semblait m'appeler, je l'ai donc prise en main et
j'ai rapprocher les deux pièces. Bingo ! Elle
s'adapte exactement à la longueur de l'étau.
C'est de là que
je me suis décidé à rénover ce petit étau. Donc
démontage en règle, nettoyage, Nouveau limage
en trait croisé pour enlever les marques laissées au
fil du temps.
Puis contrôle
dimensionnel et géométrique des pièces. Il est
souhaitable pour la qualité de la réalisation que
les ajustements soient le plus précis possible.
Aussi en son temps pour
faire le mors fixe, le mors mobile et le palier,
j'ai utiliser des chutes d'étirer 10x60x32 en
qualité JS9 ce qui représente pour ces dimension un
écart de position maxi compris entre 0,052 et
0,074mm.
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Après
avoir
scier
mes pièces je les ai mise au cube (non, non pas pas à la
fraiseuse... à la lime S.V.P). Pour disposer de surfaces
de référence, puis traçage du trou central prévu pour
pouvoir les assembler ensemble. Mors fixe et mors mobile
percé à 6 et palier de vis percé à 5 et taraudé à M6.
Vous pouvez aussi après avoir passé les pièces à la
sanguine tracer l'emplacement des mortaises sur chaque
pièce, pointer les trous Ø 3 de dégagement. Pour ne pas
avoir trop à limer, j'ai tracé et pointé au centre de la
mortaise un cercle Ø 8 représentant l’excédent de
matière à percer. |
Mors fixe
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Mors mobile
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Les
trois pèces ont été percées une par une, ma perçeuse de
l'époque n'étant ni assez puissante pour traversée 30 mm
d'acier, ni assez précise pour percer droit. Les
percements réalisés, j'ai assemblé les trois pièces en
un bloc, pour ajuster plus facilement les mortaises
par rapport aux glissières. Pour ce faire, j'ai ouvert les mortaises à la scie à métaux, et les ai seulement ébauchées. Entre temps il a été nécessaire de dresser d'équerre et parallèles les deux glissières. Ce qui se révélât long et fastidieux, les barres de laiton étant cintrées, ce n'est qu'après de nombreux passages au marbre que je suis parvenu à un parallélisme acceptable de 0,03mm. |
Les barres de
laiton faisaient 9,95 au départ et cela c'est fini à
9,75 pour les deux glissières. Je suis
passé alors à la finition des mortaises à la lime
carré 1/2 douce. Là aussi je me souvient d'un
travail long et délicat pour conserver le
parallélisme. Tout cela pour parvenir
à ce que les glissières s'ajustent juste,
juste, dans le mors fixe et le palier de la vis, et
glissant dans le mors mobile.
Voici pour la genèse, passons maintenant à la refondation comme le disent certains branquignols de la politique. |
Glissière
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Écroutage et surfaçage
au Flycutter
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Usinage de la tête de
vis
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Confection
de la nouvelle vis. |
Nouvelle vis en M8
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Écrou de poussée Il est réalisé dans un rond d'étiré S355, Ø25, il s'agit d'un travail de décolletage simple, sans cote critique. Deux plats y sont pratiqué à la fraiseuse pour un serrage avec une clef de 13, pour le réglage du jeu sur le mors mobile. Il est ensuite bloqué par un contre écrou et collé au frein filet. |
Écrou de poussée
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La poignée Elles aussi est
usinée dans un rond d'étiré S355 de 25 . Elle comporte
un alésage Ø 16 sur une profondeur de 25 pour
l'alléger. Deux trous Ø 6 traversant y sont pratiqués
pour recevoir une barre de serrage. Après son
positionnement en extrémité de la vis de manœuvre la
poignée est bloquée en position par une vis Hc M3,
puis collée au frein filet.
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Remontage Quatre pions de centrage sont confectionnés dans une tige d'acier STUB Ø 4. La vis de manœuvre est montée en premier sur le mors mobile, ensuite l'écrou de poussée et le contre écrou, après le réglage des jeux de fonctionnement on bloque avec le contre écrou. Puis la vis est vissée dans son palier. Le mors fixe se positionne de lui-même sur la semelle grâce aux pions de centrage et pareil pour le palier de la vis. Il ne reste plus qu'à placer les glissière et poser les vis et les serrées et c'est terminé. |
Ensemble des pièces |
PETIT TRACTEUR EN BOIS |
Juste
pour le plaisir. C'était un de ces jours, ou l'on a
comme cela, un peu de vague à l'âme et pas vraiment
envie de faire des choses sérieuses. Un rappel d'une
enfance où les jouets étaient chose rare et précieuse où
toute caisse de bois ou de carton devenait véhicule de
pompier, transport de passager, ambulance. Je me suis
ainsi replonger avec délice dans la fabrication de ce
petit tracteur en bois. J'ai trouvé le plan sur le site
Steve's Workshop et j'en ai converti les cotes en valeur
métrique. Celui représenté sur la photo à été fabriqué
avec des planches de palette de toute nature. J'ai tiré
le plan en
A4 et j'en ai relevé les dimensions au réglet
directement sur le tirage. Il est donc plus petit. |
STATIF PHOTO |
Afin pouvoir
réaliser des clichés à la verticale en évitant d'avoir
les pieds du trépied dans le champ de prise de vue
j'ai conçu ce petit statif
Il est fabriquer à
partir d'un plat d'aluminium de de 10x50, dont sa
longueur à été déterminer en fonction du plateau de
prise de vue que j'utilise. L'équerre est
usinée dans une pince-équerre récupérée, servant à la
fabrication de nervure d'avion.
Un trou permettant le passage de la vis Kodac est
positionné en fonction de l'appareil à disposition. |
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Un bloc alu à queue
d'aronde de 50x70x20, fixé par quatre vis M5 sur la
traverse, vient s'insérer dans le logement de la
platine porte appareil.
La dimension de la queue d'aronde est déterminée en
fonction du système de fixation de la platine porte
caméra du trépied.Si simple et
rustique que soit ce statif, il rempli parfaitement sa
fonction.
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MASSETTE PLOMBÉE |
Si la réalisation de cette massette
ne présente pas de difficulté d'usinage particulière,
le coulage du plomb appel cependant quelques
remarques.
Pour sa réalisation je me suis
inspiré d'un document trouvé sur le net que
j'ai traduit qui se trouve ICI.
J'ai adapté les cotes aux dimension des profilés
standards à ma disposition, les standard anglo-saxon
étant différents. De plus le plan n'étant pas d'une
netteté exceptionnelle je l'ai refait à mes
dimensions.La tête est usinée dans
un six-pans C35 de 27et le manche
est tiré d'une barre de rideau aluminium Ø 15,5 que
l'on peut se procurer dans toutes les grandes
surfaces de bricolage.
La partie qui demande quelques précautions et un peu d'attention c'est le coulage des masselottes. Rappel de notion de physique-chimie : Plomb symbole chimique : Pb J'ai fondu quelques morceaux
de tuyau de plomb de récupération, dans une petite
casserole alu, sur un petit réchaud de camping. Le
plus long n'est pas de faire fondre le plomb mais de
chauffer la tête du marteau et le moule. C'est une
précaution indispensable si vous voulez un coulage
fluide, cela évite que le plomb fige immédiatement
au contact d'un métal froid. Chauffez de préférence
au décapeur pour ne pas laisser de traces de
chauffe.
Coulez la première panne et
attendre que l'ensemble refroidisse pour retirer
l’excès de plomb et libéré le moule. Ensuite coulage
de la deuxième panne.
Pour m'assurer que les pannes
prennent bien leur place dans la tête je les ai
serrées en étau pour que le plomb occupe bien sa
place au fond de la forme.
Ensuite pour donner à
l'ensemble un aspect "Pro" j'ai repris la tête au
tour pour lui donner une physionomie sympathique.
L'usinage du plomb s'est fait à l'outil HSS à bec
rond, pente d'affutage 25°, vitesse moyenne de
600Tr/mm, profondeur de passe faible 0,5 mm, inutile
d'écraser le métal.
En deux heures l'affaire était réglée. |
CORPS
D'OUTIL POUR PLAQUETTE CARBURE
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Corps pour plaquette SCMT de 9,5mm |
J'ai longtemps utilisé presque
exclusivement des outils en acier rapide HSS. Les
outils en carbure à leur début étaient très fragiles
et leur affutage particulièrement difficile les
rendaient peu attractif malgré le gain de productivité
qu'ils pouvaient apporter. Ce n'est qu'avec
l'apparition des outils à plaquette amovible de grande
résistance que j'ai tenté l'expérience.
Pour tester ces plaquettes que je ne connaissais pas,
j'ai fait très simple, un morceau de laminé de 10x10 des
plus courant, usinage du l'embrèvent de la pastille au
mieux. Le trou de la vis de bridage étant en Ø 2,6 m'a
semblé un peu juste, je l'ai agrandi à la meule diamant
à Ø 3. Puis j'ai usiné la tête d'une vis CHc M3 (classe
10.2) à la forme convenable, afin qu'elle s'incère au
plus juste dans le cône de bridage.
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Premier test, usinage d'un Ø 50 à réduire au Ø 40 sur 30mm de long; |
Temps d'usinage:t = L/Na = (30/(0,1x1272))x5=1,18 soit 1mn 11sDans la pratique j'avais le choix entre une vitesse de 1360 tr/mn (trop élevée à la limite de la puissance de la machine) ou de 870 tr/mn ce qui correspond à une vitesse de coupe de 137 m/mn, la puissance absorbée étant alors de 0,67 CV soit 491 W pour un temps d'usinage de 1 mn 44s sans tenir compte du temps de retour manuel de l'outil. Si l'aspect générale de la pièce est très satisfaisant, Ra (rugosité moyenne) inférieure à 3,2, son aspect jaspé montre que l'effet de grattage n'est pas régulier, cela est révélateur de vibrations. |
Second
Test : Reprise d'une poulie fonte douce Ø 175. Vitesse de coupe : 150 m/mn Vitesse de rotation : 272 tr/mn Vitesse disponible 300 ou 160 tr/mn Cette fois encore j'ai préféré jouer la prudence et sélectionner la vitesse immédiatement inférieure, ce qui correspond à une vitesse de coupe Vc de 88 m/mn. En raison de l'étagement des poulies, le surfaçage s'est fait manuellement. État de surface très bon en tenant compte du matériau, Ra proche de 3,2. Cependant comme le démontre ces tests le nombre des vitesse de tournage de l'OT 25531 est très nettement insuffisant, de plus leur l'étagement est irrationnel. |
La logique voudrait que l'étagement des vitesses
se fasse suivant une progression arithmétique ou
géométrique En progression arithmétique r =(b-a)/n-1 (1360-160)/6 = 200 on devrait avoir En progression géométrique q=racine 6(b/a) =1,43
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Dans le cas d'une
transmission par courroie il préférable que
l'étagement des vitesse se fasse en progression
arithmétique afin de conservé une distance d'entre-axe
constante. Mon sentiment : Sur des machines rigides, avec une gamme des vitesses de rotation étendue, ce sont des outils qui permettent une qualité de finition supérieure aux outils HSS. Cependant il me reste à tester leur endurance qui me semble être leur point faible par rapport aux HSS. Pour faire suite à ces essais j'ai fabriquer plusieurs porte-plaquettes
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